La plupart des entreprises en démarrage à un stade de premier développement ont besoin de capitaux de démarrage pour pouvoir croître et atteindre des jalons importants. Leurs fondateurs doivent également connaître les diverses sources de financement offertes et la façon d’en tirer parti.

Points importants :

  • Il existe deux types de financement de base, soit le financement dilutif et le financement non dilutif. Le financement dilutif permet aux entreprises d’obtenir des capitaux en contrepartie d’une participation (actions), alors que le financement non dilutif n’entraîne pas de dilution de la propriété.
  • Après avoir réussi à obtenir du capital de risque, les entreprises en démarrage sont habituellement évaluées afin de déterminer leur valeur. Une telle évaluation n’est pas requise lorsqu’elles obtiennent un financement non dilutif, comme une subvention ou un prêt. Il existe également d’autres instruments qui permettent aux fondateurs d’obtenir des capitaux sans évaluation immédiate de leur entreprise, comme les conventions simplifiées de participation ultérieure et les billets convertibles.
  • Les subventions gouvernementales ne sont offertes qu’aux entreprises qui répondent aux critères d’admissibilité, et les crédits d’impôt sont offerts une fois que les entreprises ont engagé des dépenses. Le programme gouvernemental le plus connu au Canada est le Programme d’encouragements fiscaux pour la recherche scientifique et le développement expérimental (RS&DE).
  • Le processus de recherche de financement est onéreux et fastidieux pour les entreprises en démarrage à un stade de premier développement, raison pour laquelle il peut être extrêmement avantageux d’avoir recours à un fournisseur de services pour effectuer des demandes de subventions gouvernementales ou de crédits d’impôt.

Les premiers stades d’une entreprise en démarrage du secteur de la technologie sont tout sauf faciles. Les fondateurs novices doivent apprendre rapidement à naviguer dans un écosystème qu’ils ne connaissent pas et à connaître la terminologie propre aux entreprises en démarrage. De plus, le processus de recherche de capitaux, qui constitue l’une des principales priorités des fondateurs ayant besoin de liquidités pour financer leur vision, est très ardu. Heureusement, de nombreuses sources de financement sont offertes aux entreprises en démarrage du secteur de la technologie ayant un potentiel élevé.

Alors, à qui les fondateurs doivent-ils s’adresser et comment peuvent-ils obtenir des capitaux de démarrage pour leur entreprise ? Le présent article fournit aux fondateurs novices des notions de base sur le financement de démarrage et sur la manière d’obtenir un tel financement au bon moment. Son contenu est tiré du webinaire des Services bancaires, Entreprises en premier développement de RBCx intitulé Financement 101 : Où trouver du capital pour votre démarrage, avec Jigna Shah, associée, Services mondiaux liés aux incitatifs à l’investissement et à l’innovation (Gi3), Deloitte, et Laith Shukri, directeur général, Engagement de l’écosystème, RBCx.

Pourquoi est-il important d’obtenir du financement pour votre entreprise en démarrage ?

Contrairement aux entreprises traditionnelles, les entreprises en démarrage du secteur de la technologie visent à bouleverser le marché et à croître rapidement grâce à une technologie novatrice. De manière générale, puisque les entreprises en démarrage ont un rythme de croissance accéléré à un stade précoce, elles consomment leur trésorerie et ne sont pas rentables. C’est pourquoi très peu d’entreprises en démarrage peuvent réussir sans un financement de démarrage important provenant de tiers. En effet, même si le financement d’amorçage peut être suffisant à l’étape du prédémarrage, voire à celle du démarrage, la plupart des fondateurs se rendent vite compte qu’ils devront obtenir un financement supplémentaire pour maintenir ou accélérer leur élan.

À quel moment les entreprises en démarrage doivent-elles obtenir du financement ?

Il n’y a pas de règles fermes concernant le moment auquel les fondateurs devraient chercher un financement externe. Certaines entreprises en démarrage réussiront à exercer leurs activités pendant une certaine période grâce au financement d’amorçage qu’elles ont obtenu (possiblement jusqu’au moment de leur introduction en bourse), alors que d’autres devront obtenir du financement à l’étape du prédémarrage.

« À mesure que votre entreprise évoluera et deviendra plus complexe, vous ferez appel à différents bailleurs de fonds », mentionne Laith Shukri. Selon lui, lorsqu’il est question de financement des entreprises en démarrage, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de faire. Par contre, les fondateurs doivent être stratégiques puisque le financement qu’ils obtiendront aura une incidence à long terme sur leur entreprise. Les choix qu’ils font aujourd’hui auront des répercussions dans l’avenir.

Lorsque les fondateurs cherchent du financement en dehors de leur cercle rapproché, ils doivent être en mesure de convaincre les prêteurs et les investisseurs. Les attentes à satisfaire pour obtenir un « oui » dépendent de la source de financement, qu’il s’agisse du gouvernement, d’un accélérateur, d’une société de capital-risque ou autre. Les fondateurs d’une entreprise en démarrage incapables de présenter un dossier convaincant auraient peut-être avantage à attendre avant de chercher du financement.

De plus, les fondateurs doivent rester à l’affût des nouvelles occasions qui pourraient se présenter. À tout moment, le gouvernement peut lancer un nouveau programme de financement pour lequel la période de présentation des demandes est relativement courte, ou une société de capital-risque peut annoncer le lancement d’un nouveau fonds de prédémarrage pour les entreprises en démarrage. Les fondateurs ont donc intérêt à garder un œil sur l’écosystème des entreprises en démarrage et à discuter avec leurs pairs afin de déterminer quel est le moment idéal pour chercher du capital de démarrage.

Quelles sont les principales sources de financement offertes aux entreprises en démarrage à un stade de premier développement ?

Il existe deux types de financement de base, soit le financement dilutif et le financement non dilutif.

En quoi consiste le financement dilutif ?

Le financement dilutif permet aux entreprises d’obtenir des capitaux de démarrage en contrepartie d’une participation (actions). Ce type de financement prend souvent la forme d’une émission d’actions, qui réduit (ou « dilue ») la part des actionnaires actuels. De plus, le financement dilutif est souvent assujetti à d’autres conditions, comme la réponse aux attentes des investisseurs et leur représentation au sein du conseil d’administration. Les fondateurs qui ne souhaitent pas réduire leur participation dans leur entreprise peuvent se tourner vers le financement non dilutif.

Ce type de financement est notamment offert par les sociétés de capital-risque, les investisseurs providentiels et les accélérateurs.

En quoi consiste le financement non dilutif ?

Le financement non dilutif permet aux fondateurs d’obtenir des capitaux tout en conservant leur participation dans leur entreprise. Par contre, ce type de financement est souvent assorti de frais et d’intérêts à payer. De plus, les prêts, par exemple, doivent parfois être remboursés avant une certaine date.

Les prêts, les subventions et les incitations fiscales constituent des exemples de financement non dilutif.

Financement dilutif

En quoi consiste le capital de risque ?

Le capital de risque est une forme de financement dilutif offert à des sociétés fermées qui ont un potentiel de croissance élevé et la capacité de générer des revenus attrayants. En contrepartie de leur investissement, les capital-risqueurs obtiennent une participation dans l’entreprise et d’autres avantages, comme un siège au conseil d’administration.

Selon M Shukri, le capital de risque est généralement la catégorie d’actifs la plus risquée. L’échec fait donc partie du modèle d’investissement. Au sein d’un portefeuille de capital de risque, une proportion élevée d’entreprises en démarrage fermeront leurs portes ou seront amorties à 100 %.

Pour de nombreuses entreprises en démarrage, la première ronde de financement par capital de risque officielle est la ronde de série A. Cependant, M. Shukri précise qu’au Canada, de plus en plus de fonds de capital de risque investissent dans des entreprises en démarrage. Pour obtenir un financement par capital de risque, les fondateurs doivent d’abord présenter leur argumentaire aux investisseurs. Si un capital-risqueur manifeste son intérêt, il procédera à un contrôle diligent et déterminera la valeur de l’entreprise (ce qu’elle vaut). Les détails concernant cette évaluation et le financement se trouvent dans la liste de conditions à respecter. Une fois cette liste acceptée par les parties, les documents juridiques relatifs à l’investissement sont émis et l’opération est conclue. La société de capital-risque devient alors actionnaire de l’entreprise. Il se pourrait également que l’un de ses représentants siège au conseil d’administration de l’entreprise ou que d’autres conditions s’appliquent.

Selon M. Shukri, les fondateurs doivent garder en tête que ce type de financement a une incidence directe sur la propriété de leur entreprise et sur leur capacité à contrôler et à gérer celle-ci.

Qu’est-ce qu’un accélérateur d’entreprises en démarrage?

Les accélérateurs sont des organisations ou des programmes qui offrent aux fondateurs d’une entreprise en démarrage à un stade de premier développement des conseils et du mentorat pour les aider à mettre sur pied leur entreprise et à en assurer la réussite à long terme. Les accélérateurs offrent également un accès à un précieux réseau d’investisseurs et d’experts, ce qui peut être très avantageux pour les entreprises en croissance. Les fondateurs doivent s’inscrire à ces programmes, qui sont souvent d’une durée déterminée, et y consacrer beaucoup de temps. Certains accélérateurs fournissent également un financement de démarrage.

Qu’est-ce qu’un investisseur providentiel ?

Contrairement aux sociétés de capital-risque, les investisseurs providentiels investissent leur propre argent dans des entreprises en démarrage à un stade de premier développement. Il s’agit la plupart du temps de personnes fortunées qui fournissent des capitaux de démarrage à des entreprises prometteuses en contrepartie d’une participation dans ces dernières. Certains investisseurs providentiels choisissent d’autres instruments, comme des conventions simplifiées de participation ultérieure ou des dettes convertibles. Ces types d’instruments requièrent moins de paperasse que les rondes d’investissement officielles et offrent une plus grande souplesse aux investisseurs et aux entreprises en démarrage.

Conventions simplifiées de participation ultérieure et dettes convertibles

Dans le cadre d’une convention simplifiée de participation ultérieure ou d’une dette convertible, il n’est pas nécessaire de procéder à une évaluation de l’entreprise. Dans le cas d’une convention simplifiée de participation ultérieure, l’évaluation de l’entreprise en démarrage est reportée, habituellement à une date ultérieure à l’obtention de financement supplémentaire, lorsque la valeur de l’entreprise a augmenté. Ensuite, l’investisseur peut convertir son investissement et obtenir des actions ordinaires à un taux d’escompte ou selon un plafond de valorisation.

Une dette convertible (ou billet convertible) est un prêt portant intérêt qui, comme une convention simplifiée de participation ultérieure, prévoit une évaluation de l’entreprise en démarrage à une date ultérieure. Plutôt que de rembourser la totalité du montant (et des intérêts), l’entreprise en démarrage peut donner à l’investisseur la possibilité de convertir la dette en actions à un taux d’escompte si certaines conditions sont remplies (habituellement lorsque l’entreprise réalise un financement par actions admissible).

Comme le précise Laith Shukri, il s’agit d’une forme de reconnaissance de dette dans le cadre de laquelle la valeur est réduite jusqu’à la ronde de financement institutionnel suivante.

Téléchargez le Guide-ressource des entreprises en démarrage de RBCx pour obtenir une liste d’articles portant sur les entreprises en démarrage à un stade de premier développement et une liste de programmes de financement gouvernementaux, d’incubateurs, d’accélérateurs et de communautés du secteur de la technologie au Canada.

Financement de démarrage non dilutif

Subventions gouvernementales et incitations fiscales offertes aux entreprises en démarrage au Canada

Chaque année, le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux versent des milliards de dollars aux entreprises canadiennes, notamment sous forme de subventions, d’incitations fiscales et de prêts sans intérêt. Une partie importante de ce financement est destinée aux entreprises du secteur de la technologie. Les entreprises en démarrage ont intérêt à saisir les occasions offertes par les gouvernements pour obtenir le capital dont elles ont besoin pour croître.

Les gouvernements investissent des montants importants et offrent des incitations fiscales attrayantes dans les secteurs suivants, y compris pour la recherche et le développement :

  • Aérospatiale
  • Agriculture
  • Fabrication de pointe
  • Technologies propres
  • Automatisation
  • TI

« Les entreprises en démarrage d’autres secteurs peuvent également obtenir du financement, précise Jigna Shah. Toutefois, il est important de mentionner que celles qui proposent une technologie ou des produits dans les secteurs mentionnés sont susceptibles d’avoir droit à un financement non dilutif non négligeable. »

Subventions gouvernementales au Canada

Le gouvernement fédéral, les gouvernements provinciaux et certaines administrations municipales offrent des subventions aux entreprises en démarrage admissibles. Or, les entreprises qui présentent une demande de subvention ne peuvent pas engager de coûts en lien avec leur demande avant son approbation et le versement des fonds.

De plus, le processus de demande de subvention peut être ardu et est souvent très concurrentiel. Cela dit, les entreprises en démarrage qui restent à l’affût des occasions de subvention qui se présentent et qui prennent le temps de présenter des demandes sont susceptibles d’obtenir une précieuse aide financière.

Par exemple, le Programme d’aide à la recherche industrielle du Conseil national de recherches du Canada (PARI CNRC) offre un soutien financier pour des projets de recherche et développement menés par de petites et moyennes entreprises à divers stades du cycle d’innovation. Les entreprises retenues reçoivent un montant visant à financer une partie des coûts liés aux activités de leur projet de recherche et développement.

Crédits d’impôt canadiens

Contrairement aux subventions, les crédits d’impôt sont octroyés une fois que les entreprises en démarrage ont effectué des dépenses. Le programme le plus connu au Canada est le Programme d’encouragements fiscaux pour la recherche scientifique et le développement expérimental (RS&DE), qui offre des incitations fiscales pour encourager les entreprises à mener des activités de recherche et développement au pays.

Jigna Shah précise qu’il s’agit de la plus importante source de financement pour les entreprises canadiennes. Plus de 3 milliards de dollars sont versés à plus de 21 000 entreprises canadiennes chaque année dans le cadre de ce programme. Il s’agit d’un programme très lucratif pour les entreprises canadiennes qui ont des projets de recherche et développement admissibles.

Étant donné qu’il est financé par l’Agence du revenu du Canada (ARC), les entreprises doivent présenter leur demande avec leur déclaration de revenus. Le financement est octroyé sous forme de réduction des impôts à payer.

Admissibilité aux programmes gouvernementaux et présentation des demandes

Déterminer l’admissibilité d’une entreprise aux divers programmes gouvernementaux peut être une tâche colossale. Mme Shah suggère de faire affaire avec un fournisseur de services. « J’ai vu des fondateurs d’entreprise présenter eux-mêmes des demandes afin d’économiser. Or, il ne s’agit pas d’une tâche simple et la façon dont une personne remplit une demande déterminera le résultat, précise-t-elle.

N’oubliez pas que les entreprises qui présentent une première demande sont également plus susceptibles de faire l’objet d’un audit par l’ARC. Peu importe l’ampleur de la demande présentée, il est très important d’avoir un bon fournisseur de services qui comprend le travail que vous accomplissez et qui pourra vous aider dans le cadre d’un tel audit. »

Le processus de demande peut également être onéreux. Et pour compliquer encore plus les choses, les incitations offertes évoluent constamment. Selon Jinga Shah, en ce qui a trait aux incitations, il faut étudier certains éléments. « Lorsque nous discutons avec les entreprises, nous leur disons que normalement, nous étudions certains éléments pour déterminer leur admissibilité à différents programmes, mentionne-t-elle.

Certains programmes comportent des périodes d’inscription précises. Il se peut qu’on annonce quelques semaines à l’avance une période d’inscription assortie de certains critères d’admissibilité pour un secteur précis. Les entreprises auront alors six à huit semaines pour présenter une demande. La conjoncture favorable est alors de courte durée. Enfin, il y a également des programmes qui sont offerts sur une base continue. »

Prêts sans intérêt ou à faible taux d’intérêt

Les entreprises en démarrage qui commencent à peine à croître et qui consomment leur trésorerie peuvent avoir de la difficulté à obtenir des prêts bancaires conventionnels. Cependant, il existe un certain nombre de programmes qui permettent aux entreprises en démarrage d’obtenir un prêt sans intérêt ou à faible taux d’intérêt. Certains d’entre eux s’adressent à des entreprises qui répondent à des critères précis ou qui exercent leurs activités au sein d’un secteur précis ou dans une région donnée. Par exemple, BDC offre un programme de financement non dilutif conçu spécialement pour les entreprises en démarrage du secteur de la technologie.

Prêt d’amorçage-investissement

Un prêt d’amorçage-investissement est un type de prêt qui fournit des capitaux aux entreprises en démarrage pour qu’elles puissent croître et atteindre des jalons importants avant une prochaine ronde de financement. Pour être admissibles à un prêt d’amorçage-investissement, les entreprises en démarrage doivent avoir procédé récemment à une ronde de financement par émission d’actions et avoir une espérance de trésorerie de plus de 12 mois.

Dans le cadre de ce type de prêt, les entreprises payent des intérêts seulement sur le montant prélevé. Par contre, contrairement aux prêts conventionnels, les prêts d’amorçage-investissement peuvent avoir un effet dilutif puisqu’ils sont souvent assortis d’une position nominale en bons de souscription, lesquels donnent ultérieurement à l’investisseur le droit d’acheter des actions de l’entreprise à un prix préétabli.

Laith Shukri fait valoir que la valeur du prêt d’amorçage-investissement réside dans le fait que l’évaluation de l’entreprise, qui aura lieu ultérieurement lorsque sa valeur aura augmenté, sera plus avantageuse. Toutefois, ce type de prêt ne convient pas à tous. « Est-ce que la croissance de votre entreprise est suffisante pour justifier ce type de prêt ? »

Il existe de nombreux types de financement pour les entreprises en démarrage. Il peut s’agir notamment de financement en prédémarrage ou de financement par émission de titres préalables à un premier appel public à l’épargne. Voici quelques conseils pour aider les fondateurs à tirer parti de toutes les sources potentielles de financement de démarrage offertes aux entreprises en démarrage.

Tirer le maximum des options de financement non dilutif: Les fondateurs devraient tirer le maximum des options de financement non dilutif qui s’offrent à eux, comme les subventions, les incitations fiscales et les prêts à faible taux d’intérêt avant de faire appel à une société de capital-risque ou de demander un prêt bancaire. D’ailleurs, les prêteurs et les investisseurs leur demanderont probablement s’ils ont saisi toutes les occasions d’obtenir un financement non dilutif. « Avez-vous tiré le maximum des options de financement dilutif auxquelles votre entreprise est admissible avant de recourir à un mode de financement dilutif ? Le fait d’avoir fait preuve de diligence et d’avoir profité d’un certain nombre de programmes est une excellente chose si vous cherchez à obtenir des capitaux pour votre entreprise », souligne Mme Shah.

Recourir à un fournisseur de services spécialisé dans le financement des entreprises en démarrage: Les subventions et les incitations fiscales offertes aux entreprises en démarrage évoluent constamment et le processus de demande et de détermination de l’admissibilité à ces mesures est long et laborieux. Vous devriez donc faire appel à un fournisseur de services qui connaît bien le secteur au sein duquel vous évoluez. « J’ai vu des fondateurs d’entreprise présenter eux-mêmes des demandes afin d’économiser. Or, il ne s’agit pas d’une tâche simple et la façon dont une personne remplit une demande déterminera le résultat, précise-t-elle.

Tenir compte de la maturité au moment de choisir un fonds de capital de risque: Quand vient le temps de chercher du capital de risque, Laith Shukri conseille de tenir compte de la maturité (ou de l’âge) des fonds. Ainsi, vous aurez une idée de ceux qui investissent. Les fonds mis sur pied il y a quatre ans, par exemple, n’auront probablement pas de réserves suffisantes et ces réserves serviront probablement à investir dans des entreprises à un stade plus avancé afin d’obtenir un taux de rendement interne supérieur.
M. Shukri suggère également d’être à l’affût des annonces concernant de nouveaux fonds, qui pourraient présenter des occasions de financement pour les entreprises en démarrage à un stade de premier développement.

La recherche de financement, même si elle peut exiger beaucoup de temps, s’avère extrêmement avantageuse pour les entreprises en démarrage. Toutefois, même si les efforts déployés pour obtenir du financement constituent un élément essentiel à la réussite des entreprises en démarrage, celles-ci doivent garder le cap sur leur mission. En fin de compte, les investisseurs et les prêteurs veulent savoir que les entreprises dans lesquelles ils investissent peuvent maintenir le cap, franchir des étapes importantes et poursuivre sans relâche leur quête de rentabilité.

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