Voyez comment de jeunes entreprises canadiennes de technologies propres et sportives, de biotechnologie et de logiciel-service clientes de RBCx attirent les talents et mettent le bien-être de leurs employés au premier plan.

Bon nombre d’entreprises – en démarrage, en exploitation ou en pleine croissance – dans tous les secteurs se disent soucieuses de la « culture d’entreprise » et de l’« expérience employé », mais la concrétisation de ces éléments peut s’avérer plus complexe qu’il n’y paraît. Les entreprises en démarrage, en particulier, font face à des défis uniques pour attirer des talents, croître rapidement, et garder le rythme au sein de milieux effervescents où les hauts et les bas sont monnaie courante.

Or, l’établissement de la culture d’entreprise doit constituer une priorité immédiate et indiscutable, même dans les touts débuts. En 2023, nous avons dressé le profil des principaux clients de RBCx dans l’ensemble du Canada, et un thème revenait sans cesse : l’importance d’offrir une bonne expérience employé et de communiquer de solides valeurs d’entreprise.

Les fondateurs et les cadres d’entreprises de technologies propres et sportives, de biotechnologie et de logiciel-service nous ont tous dit la même chose : pour réussir, il faut établir une culture d’entreprise très soudée. Voici ce que nous avons appris de trois de jeunes entreprises canadiennes qui s’efforcent de mettre la culture d’entreprise à l’avant-plan de façon unique et novatrice.

La bonne personne non seulement pour le poste, mais aussi pour la culture d’entreprise

L’établissement d’une culture d’entreprise ne se fait pas tout seul. Il faut l’élaborer soigneusement et y intégrer les bons éléments. Bref, il faut choisir les bons talents dès le départ.

L’entreprise de Calgary Summit Nanotech compte maintenant 121 employés à temps plein, un effectif réparti entre Calgary, l’Argentine et le Chili qui a plus que doublé dans les deux dernières années. De plus, elle vient d’ouvrir un bureau à Denver. Le télétravail, la distance physique et les différences culturelles constituent tous des défis que la direction a dû surmonter pour conserver sa culture malgré l’expansion.

« Nos processus d’embauche sont très sélectifs au chapitre de la culture. Pionniers dans notre secteur technologique, nous recherchons bien sûr des compétences en lien avec ce que nous faisons, mais pour bien des rôles, il suffit d’une certaine expérience. Ce que nous voulons, ce sont des personnes brillantes qui sont prêtes à se dévouer pour l’entreprise », explique Adam Le Dain, vice-président, stratégie et expansion.

« Nous embauchons des gens qui seront en mesure de s’intégrer à notre culture afin que nous puissions la préserver en dépit des facteurs qui pourraient la faire déraper, poursuit-il. Il est vraiment important de ne pas faire de compromis à cet égard. »

Matt Anderson-Baron, cofondateur de Future Fields, en a appris long sur ce sujet lorsque l’effectif est passé rapidement de deux à trente personnes. La leçon qu’il en a tirée ? Il est aussi important de congédier les mauvais éléments que de recruter les bons talents.

« Au fil du temps, nous avons constaté qu’il est encore plus important d’apprendre à mettre rapidement fin à l’emploi des personnes qui ne cadrent pas avec la culture d’entreprise que d’embaucher celles qui s’y intégreront. »

« Au fil du temps, nous avons constaté qu’il est encore plus important d’apprendre à mettre rapidement fin à l’emploi des personnes qui ne cadrent pas avec la culture d’entreprise que d’embaucher celles qui s’y intégreront. Nous avons eu du mal à nous faire à l’idée au début, en raison des préjugés entourant les fins d’emploi, mais nous avons constaté que c’était dans le l’intérêt de tous les intervenants, dit M. Anderson-Baron. Nous avons appris que mettre fin à un emploi avec empathie et respect est avantageux, et que nous pouvions même demander à l’employé comment il aimerait que nous abordions la transition. Agir conformément à nos valeurs, même dans les moments difficiles comme ceux-là, a renforcé notre culture. »

Il dit aussi que l’équipe de Future Fields a appris à être plus transparente et plus ouverte à propos de ses valeurs pendant le processus d’embauche. « Maintenant, même aux premières étapes du recrutement, nous avons moins de candidatures qui ne cadrent pas avec notre culture. »

La musique est bonne pour l’âme… et pour souder une équipe

Le président et chef de la direction de Kinaxis John Sicard s’est inspiré de sa jeunesse et de ses passions personnelles pour lancer l’initiative communautaire Music at Kinaxis de sa jeune entreprise établie à Ottawa. « Adolescent, je jouais de la batterie dans un groupe de rock et je pensais faire carrière en musique. Comprenant vite toutefois qu’il serait très difficile de gagner ma vie de cette manière, j’ai bifurqué », explique-t-il.

Toutefois, M. Sicard a conservé sa passion pour la musique et a n’a jamais cessé de croire qu’elle constituait un moyen de souder les gens. « Les personnes sont importantes : c’est la culture à Kinaxis, et nous la mettons de l’avant dans les collectivités où nous vivons, travaillons et nous amusons. » L’un des piliers de la culture est la musique, un lien universel qui ne connaît ni secteur, ni frontière. « Elle nous aide à être plus créatifs, un élément essentiel pour nous. Nous pensons que les entreprises pourraient faire mieux, et qu’elles font mieux, lorsqu’elles laissent place à la créativité. »

L’initiative Music at Kinaxis prend plusieurs formes. Plusieurs fois par année, des employés donnent des concerts virtuels à partir de la salle The Hive pendant la pause déjeuner.

Située au siège social, la salle comprend une scène pleine grandeur et du matériel d’éclairage et de sonorisation professionnel. Elle accueille également des musiciens émergents locaux et en tournée dans le cadre de la série Kinaxis In Concert: Live In The Hive. Ces concerts sont gratuits pour les employés de Kinaxis. Les artistes peuvent y promouvoir leurs albums, annoncer leurs concerts à venir et vendre leurs produits. C’est gagnant-gagnant pour tous. Les concerts permettent aux employés de se détendre en écoutant de la musique en direct et les artistes peuvent gagner des fans.

« La musique est un ingrédient culturel et pour de nombreuses personnes, elle est aussi thérapeutique. »

« La musique unit les gens, peu importe l’âge, le genre, la religion ou l’endroit géographique, explique M Sicard. La musique est un ingrédient culturel et pour de nombreuses personnes, elle est aussi thérapeutique. »

Kinaxis s’est également associée à ArtHaus pour former l’initiative musicale The Catapult Collaboration, conçue pour faire connaître les artistes émergents. Que ce soit en organisant des spectacles à l’aéroport ou en appuyant les artistes en studio, ce projet nous fait découvrir la vie et le parcours de musiciens de leurs débuts jusqu’à la gloire. Les entretiens qui en découlent nous permettent de tirer des conseils et des leçons que nous pouvons tous mettre en pratique.

Les valeurs de l’entreprise avant l’ego

Même si les fondateurs et les cadres jettent les bases d’une culture, ils doivent parfois se faire plus discrets pour laisser la culture évoluer d’elle-même.

« Pour ma part, l’un des défis les plus inattendus a découlé de la composition de l’équipe : des gens ayant chacun une expertise technique poussée particulière, explique la cofondatrice de Future Fields Jalene Anderson-Baron (oui, ils sont mariés !). Nos projets nécessitent une expertise de pointe dans plusieurs domaines, de sorte qu’il est impossible pour le gestionnaire d’en comprendre toutes les nuances techniques. J’ai eu du mal avec cette réalité au départ. Puis j’ai réalisé qu’il faut simplement s’assurer de communiquer clairement l’orientation globale et laisser les experts prendre les décisions. »

À Summit Nanotech, les « valeurs de cœur » sont mises de l’avant : l’humilité, l’empathie, la flexibilité, la détermination, la transparence et la sécurité.

« Nous intégrons ces valeurs dans les évaluations de rendement semestrielles et annuelles, et nous en parlons de façon informelle et sans détour pendant les entrevues, dit Adam Le Dain. Nous recherchons des personnes déterminées, mais humbles. Des personnes avec lesquelles on a envie de passer du temps. »

À Summit Nanotech, tous les membres de l’équipe sont sur un même pied d’égalité. « Si vous venez dans nos bureaux, vous n’arriverez pas à déterminer le rôle des personnes que vous croisez, dit-il. Il est impossible de distinguer la cofondatrice, Amanda, et les autres cadres des employés qui viennent tout juste de se joindre à l’équipe. »

Pour en apprendre davantage sur ces jeunes entreprises canadiennes inspirantes, rendez-vous sur leur site Web respectif : summitnanotech.com, futurefields.io et kinaxis.com.

RBCx offre un soutien aux entreprises en démarrage à tous les stades de leur croissance, et appuie certaines des entreprises technologiques et des générateurs d’idées les plus audacieux du Canada. Nous transformons notre expérience, nos réseaux et notre capital en avantage concurrentiel pour vous aider à vous développer et à exercer une influence concrète sur le monde. Parlez dès maintenant à un conseiller de RBCx pour en savoir plus sur la façon dont nous pouvons aider votre entreprise à croître.

Cet article n’offre que des informations générales. Il est à jour à la date de publication et ne constitue pas un avis juridique, financier ou autre conseil professionnel. Un conseiller professionnel devrait être consulté au sujet de votre situation particulière. Bien que les informations présentées soient considérées comme factuelles et actuelles, leur exactitude n’est pas garantie et ne doit pas être considérée comme une analyse complète des sujets abordés. Toutes les expressions d’opinion reflètent le jugement de l’auteur ou des auteurs à la date de publication et sont sujettes à changement. Aucune approbation de tiers ou de leurs conseils, opinions, informations, produits ou services n’est expressément donnée ou implicite par RBC Entreprises Inc. ou ses sociétés affiliées.
Sujets associé

D’autres articles susceptibles de vous intéresser