Si les obstacles à l’expansion des affaires sont endémiques dans l’écosystème technologique, les acteurs des technologies propres, eux, les ont constamment en tête. Le manque de financement en est un, comme l’explique Peter McArthur, vice-président et responsable principal national, Technologies propres.

Au Canada, on le sait, les technologies propres sont bien implantées. Le marché national est conséquent : plus de 2 400 entreprises  œuvrent dans le secteur canadien, où l’on trouve également 13 des plus importants acteurs mondiaux. Ce secteur en pleine croissance repose sur des sources d’énergie variées et des programmes gouvernementaux taillés sur mesure, sans parler du puissant écosystème de recherche et développement canadien que soutiennent d’excellentes universités, l’État et les crédits d’impôt à l’investissement offerts par exemple dans le cadre du Programme d’encouragement fiscal à la recherche scientifique et au développement expérimental (RS&DE). Le passage souhaité à une économie carboneutre confère au secteur une importance stratégique inédite.

Par technologie propre, on entend . Qu’il s’agisse de capter les émissions de CO2 ou de stocker l’électricité au moindre coût, tous ces acteurs contribuent à la transition énergétique. Cependant, malgré les besoins et les possibilités d’affaires, les choses ne changent pas vite.

Pour accélérer le changement, les entreprises doivent mettre leurs solutions en marché. Encore faut-il pouvoir en payer le prix. Les difficultés de commercialisation abondent, car le secteur exige beaucoup de capitaux. Le problème s’observe d’ailleurs à l’échelle mondiale : la réduction des GES qu’implique le scénario « zéro émission nette » de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dépend pour moitié de technologies qui n’en sont qu’au stade de la démonstration ou du prototype. Un grand nombre de celles qui seront nécessaires n’existent pas encore.

En dépit du fort potentiel de croissance du marché canadien, le secteur se heurte donc à l’écueil classique qui caractérise l’écosystème technologique : les jeunes entreprises qui veulent monter en puissance ne sont guère soutenues. Concernant la maturité des produits, elles en sont généralement au stade du projet pilote, de la démonstration ou de l’adoption initiale de la technologie en jeu. La réticence à innover et à assumer les risques associés aux produits verts explique en partie que les acheteurs potentiels de technologies propres ne se bousculent pas. Certains projets constituent des premières et nécessitent par conséquent la construction d’une usine unique en son genre, ce qui se traduit par un risque non négligeable pour les investisseurs institutionnels et par un coût élevé pour les sociétés de capital-risque. Tout en cherchant à optimiser leurs solutions, les entreprises peinent à obtenir les capitaux patients supplémentaires qu’exige la poursuite des activités de recherche, de développement et d’exploitation. Plus fréquemment que dans d’autres marchés, aucune commercialisation de produits ne fait suite aux études menées. Les dépenses privées en recherche et développement sont quatre fois moins importantes au Canada qu’aux États-Unis.

Mais qui dit « problème » dit « occasions à saisir ». L’écosystème canadien évolue et Peter McArthur, vice-président et responsable principal national, Technologies propres, qui est aux premières loges, explique ci-dessous quels sont les besoins en investissements, comment les fondateurs peuvent mettre en œuvre leurs capitaux stratégiques et en quoi la commercialisation des produits dépend de l’articulation entre les différentes parties prenantes de l’écosystème.

Que déplorez-vous au juste ?

Une des grandes vertus du Canada, c’est que les investisseurs y sont généralement prudents et conservateurs, ce qui assure de solides assises et une grande stabilité au secteur bancaire comme à la société civile. Depuis 2001, aucune banque canadienne n’a fait faillite. Toutefois, un sain conservatisme vire parfois à l’aversion totale au risque, ce qui complique la vie des concepteurs de technologies propres, souvent confrontés à des problèmes dont la résolution réclame un degré d’innovation inédit.

Prenons l’exemple de l’industrie automobile. De façon générale, nous admettons que les véhicules électriques (VE) constituent une bonne solution de remplacement, face aux véhicules à essence. À la longue, les constructeurs ont bénéficié d’importants investissements, car il est facile de convaincre les bailleurs de fonds et les consommateurs de l’impact des VE sur la réduction des émissions de GES. Or, combinés au secteur pétrogazier, les bâtiments sont responsables de 72 % des émissions supplémentaires observées en 2022, et ils durent plus longtemps que les véhicules. Seulement, ce sont des infrastructures vieillissantes qui nécessitent des rénovations – ce qui est plus coûteux et plus risqué. Si les investisseurs restent aussi prudents, l’innovation requise pour atténuer l’impact environnemental des immeubles commerciaux ne sera probablement pas au rendez-vous.

Du point de vue de l’« acheteur » (entreprise, service public ou gouvernement), les technologies propres représentent un risque que ne viennent pas forcément contrebalancer les perspectives de gains d’efficacité, de rendement accru et de réduction des impacts sur l’environnement. Quant à ceux qui devraient mettre ces solutions en marché, ils risquent de ne pas avoir l’audace requise. Le secteur des technologies propres compte certains des cerveaux les plus imaginatifs mais, comparées aux autres technologies émergentes, elles portent moins à saluer et à récompenser l’innovation, à tolérer bien longtemps les échecs et à utiliser les leçons tirées de ceux-ci pour essayer autrement. Un changement de culture s’impose.

Bref, le Canada excelle en matière d’innovation, mais pas toujours sur le plan de la commercialisation à grande échelle. Cela réduit le potentiel de croissance des entreprises novatrices, dont plusieurs passent entre des intérêts étrangers. Si nous voulons produire un impact durable et conserver nos brillants inventeurs tout en atténuant les risques, nous devons incliner davantage à mettre dans la balance les possibilités d’investissement et leurs retombées à long terme.

Pourquoi n’investit-on pas suffisamment dans les technologies propres au Canada ?

Sur le plan des investissements, ce secteur connaît des hauts et des bas. Entre 2022 et 2023, les montants ont diminué, mais le nombre d’ententes de financement est passé de 58 à 78. La plupart venaient appuyer le démarrage des jeunes pousses concernées. C’est prometteur, mais les technologies propres reposent généralement sur des équipements, ce qui suppose un niveau de complexité et des coûts plus élevés que dans le cas des logiciels. De fait, le secteur des TIC (technologies de l’information et des communications) a bénéficié, au Canada, de près de la moitié de l’ensemble des ententes conclues et du financement octroyé en 2023. En l’absence d’infrastructures physiques, il est généralement plus facile et moins risqué d’investir dans les logiciels.

Par ailleurs, dans le domaine des technologies propres, les jeunes entreprises et les investisseurs négligent les possibilités canadiennes de partenariat qu’offrent les différentes étapes du développement des projets. Ils privilégient les acteurs étrangers, d’où une fuite des cerveaux et des capitaux – on nous achète nos entreprises et les fonds fructifient dans d’autres pays. Entendons-nous : il est formidable de pouvoir disposer de capitaux étrangers pour financer le développement des technologies canadiennes. Cet argent est le bienvenu, mais si, en contrepartie, nous voyons nos intérêts majoritaires voire l’entreprise entière nous échapper, ce sont aussi les chances de bâtir une industrie sans faille et dynamique qui diminuent pour le Canada. L’année dernière, une de nos sociétés a vendu son procédé original de capture directe du CO2 à une entreprise américaine du secteur de l’énergie. L’affaire s’est chiffrée en milliards de dollars, d’accord, mais la technologie en question appartient désormais à une entreprise non implantée dans l’économie ou l’écosystème canadiens.

On peut citer en revanche Heidelberg Materials, ce conglomérat suisse qui mène une partie de ses activités chez nous. Afin de produire le premier ciment carboneutre au monde, il est en train de construire une usine de capture du CO2 à Edmonton. Il a consenti pour cela à de gros investissements et à des coûts de fonctionnement permanents élevés. Cette entreprise suisse a décidé de tenir son engagement en matière d’environnement ; davantage de sociétés canadiennes doivent en faire autant, sachant que les leçons qu’elles en tireront leur permettront de gagner en efficacité à la longue.

On estime que le Canada a besoin de 2 000 milliards de dollars pour parvenir à la carboneutralité. Il va donc s’agir d’investir massivement. En mars 2024, RBC a annoncé qu’elle affecterait 1 milliard de dollars d’ici 2030 au soutien du développement et de la mise en œuvre à grande échelle de solutions climatiques innovantes1. Le rôle des institutions comme la nôtre est déterminant.

Il est désormais largement admis que le réchauffement planétaire est dû à l’activité humaine et que la stabilité du climat impose de ne plus émettre de GES, voire de réduire ceux déjà présents dans l’atmosphère. Le défi des changements climatiques suppose que, dans toutes les branches d’activité (y compris celle des technologies propres), les entreprises veuillent bien explorer de nouvelles avenues. La nouveauté comporte toujours des risques ; dans tout l’écosystème, on admet probablement que la course à la carboneutralité exige plus d’audace. La question est donc la suivante : comment faire en sorte que la confiance qu’inspirent les technologies propres se traduise par un surcroît de capitaux patients à chacune des phases qui précèdent la mise en marché ?

Au Canada, quelles difficultés et possibilités engendre, de bout en bout, le flux de capitaux que suscitent les technologies propres ?

Les investisseurs doivent avoir la volonté de faciliter la vie des jeunes entreprises. De leur côté, celles-ci doivent élaborer, en matière de capitalisation, une stratégie conforme à leur plan de développement. Au Canada, la synergie est loin d’être parfaite entre les bailleurs de fonds et les concepteurs de technologies propres. Les investisseurs qui sont aux commandes de multiples sources de financement doivent également peaufiner leur approche.

Parlons d’abord de recherche et développement. L’écosystème canadien de la technologie et de l’innovation se distingue à ce chapitre, mais il ne dispose pas toujours des capitaux nécessaires pour passer du prototype au produit commercialisable. Ces dernières années, 80 % des capitaux canadiens investis dans le secteur des technologies propres l’ont été sur les marchés étrangers. Les entreprises de ce secteur dépendent fortement des investissements étrangers, qui représentaient récemment 55 % de l’aide apportée en la matière par les bailleurs de fonds canadiens. Les phases de prototypage exigent plus de capitaux ; le secteur privé doit soutenir davantage la recherche et le développement.

Le financement des solutions d’un tout nouveau genre tend également à diminuer. Certaines d’entre elles sont mises en œuvre par des acheteurs précoces – des entreprises particulièrement motivées, résolues à atteindre leurs objectifs de décarbonation afin que les consommateurs consentent à ce qu’elles continuent de produire des biens dont les impacts environnementaux les préoccupent de plus en plus.  On peut citer par exemple Amazon, l’une des premières à avoir investi dans un certain nombre de technologies propres (CarbonCure, entre autres). Les projets fondés sur des solutions toutes nouvelles visent à démontrer la viabilité commerciale d’une technologie susceptible de contribuer fortement à la réduction de notre empreinte carbone mais qui n’aura de réel impact que si elle est mise en œuvre à grande échelle.

Le secteur des technologies propres repose beaucoup sur les programmes gouvernementaux et les deniers publics. Le capital-risque a-t-il sa place ?

Il faut en faire la promotion et investir pour que les capitaux demeurent au Canada. Chaque fois qu’une entreprise canadienne de pointe se laisse attirer par des marchés plus favorables à l’étranger, notre compétitivité s’émousse un peu plus sur la scène de l’innovation mondiale. Certaines sont en train d’être achetées par d’autres pays – les États-Unis, par exemple. L’incertitude économique n’est certes pas facile à supporter, mais un regain d’investissements contribuerait à rendre moins risquées les jeunes entreprises du secteur des technologies propres.

En montant au créneau, les sociétés de capital-risque de démarrage enverraient un signal au marché. Encore une fois, le secteur des TIC s’est octroyé 47 % des ententes et 58 % des montants accordés. Des sociétés comme Evok Innovations et ArcTern Ventures, qui font l’effort de soutenir les jeunes entreprises spécialisées dans les technologies propres, ont une thèse de placement claire à l’intention de leurs associés commanditaires – par exemple RBC Partenaires Capital, en collaboration avec RBCx. Un quart environ des ententes de financement d’amorçage-investissement conclues avec RBCx concernait des technologies propres. Une telle entente aide l’entreprise à préserver les liquidités découlant d’une opération antérieure de financement par actions ; confiante dans sa valeur, l’entreprise pourra plus facilement émettre des actions supplémentaires.

Il existe aussi des investisseurs stratégiques, ou les filiales spécialisées dans le capital-risque. Au chapitre du financement par actions, les entreprises du secteur des technologies propres doivent être un peu plus circonspectes. Toutes les propositions ne se valent pas. Les investisseurs stratégiques offrent de la valeur ajoutée, par exemple des contacts ou des conseils judicieux, en rapport étroit avec le secteur considéré. Ils peuvent même garnir leurs magasins des produits de l’entreprise et en assurer la distribution auprès des utilisateurs finaux. Bref, en jouant les intermédiaires entre les jeunes pousses et les acheteurs d’abord frileux, ils abattent le principal obstacle à l’expansion des affaires.

Cela dit, un excès de financement stratégique peut faire reculer les investisseurs dont l’optique est différente. Un bon dosage est donc de mise.

Comment le milieu général des affaires peut-il soutenir le secteur canadien des technologies propres ?

Il faut d’abord reconnaître qu’il n’est pas facile pour les grandes entreprises bien établies d’adopter les technologies émergentes. Comme le dit un vieil adage, aucun acheteur n’a jamais été renvoyé pour s’être adressé à IBM. C’est évidemment beaucoup moins risqué que de se tourner vers une jeune entreprise novatrice.

Seulement, les objectifs fixés en matière climatique concernent tous les secteurs. Les grandes entreprises possèdent les capitaux et la puissance financière dont les jeunes pousses ont besoin. Des liens mutuellement bénéfiques peuvent ainsi se nouer – les entreprises peuvent jouer le rôle de terrains d’essai pour les nouvelles solutions ; le fait de collaborer avec une jeune pousse plus agile stimule l’innovation et la rend mieux ciblée. Cela renforce l’image et la compétitivité de l’entreprise partenaire. Les sociétés de vente au détail cherchent des chaînes d’approvisionnement plus écologiques, les gestionnaires immobiliers et les constructeurs veulent des solutions plus performantes sur le plan de l’énergie et des matériaux, les entreprises spécialisées dans la logistique souhaitent réduire l’empreinte carbone de leurs activités… C’est une liste sans fin. Compte tenu des objectifs de carboneutralité que s’est fixés le Canada, toute stratégie d’affaires devrait dorénavant tenir compte de l’enjeu climatique. Même les jeunes pousses technologiques qui n’appartiennent pas au créneau « technologies propres » planchent sur l’établissement de cadres ESG.

Les grandes sociétés peuvent, à l’instar des capital-risqueurs, jouer le rôle de partenaire stratégique. Les géants de la technologie ont déjà fait un grand bond en avant – des entreprises comme Shopify achètent à l’avance des crédits pour élimination du dioxyde de carbone, ce qui finance les projets menés dans ce sens (capture directe du CO2, retrait de biomasse…). Les retombées positives pour l’environnement se doublent de la production de ces précieux capitaux de démarrage dont ont justement besoin les entreprises du secteur des technologies propres.

Les technologies propres sont souvent mises en marché dans le contexte réglementé des fournisseurs de services collectifs (eau, électricité…) où l’on n’a pas droit à l’erreur. Le secteur privé et le secteur public doivent s’adapter à cette réalité en tissant des liens plus étroits ; les acteurs réglementaires (municipalités ou associations industrielles) peuvent dire où en est l’adoption des solutions écologiques mises en œuvre. Il est essentiel d’en faire la promotion, en particulier quand la technologie en est au projet pilote. La coopération et la collaboration font diminuer le risque pour les parties prenantes, ce qui permet de trouver un équilibre dans ce marché particulièrement concurrentiel. Le cas du Canadian Grid Modernization Centre rattaché à l’Université de Toronto illustre bien la situation, avec ses multiples collaborateurs issus de l’écosystème du transport et de la distribution d’électricité. Ce genre de partenariat rend moins risquée, pour nos réseaux électriques, l’adoption des technologies novatrices qui leur sont destinées.

Les retombées d’un investissement ne se mesurent pas seulement par le rendement financier obtenu pendant une période donnée. Sous réserve de disposer de capitaux patients supplémentaires, le dépôt de brevets peut favoriser la croissance économique. Or il ne se produit au Canada que 15 à 20 brevets par millier de publications revues par les pairs, soit beaucoup moins que la moyenne mondiale (70). Notre pays a bonne réputation et il est clair que son secteur des technologies propres sait créer de nouvelles solutions. En finançant des projets de démonstration grandeur nature, les entreprises bien établies peuvent optimiser nos chances de succès. À défaut de quoi, nous ne profiterons pas des retombées de l’innovation.

Quel rôle le capital stratégique joue-t-il plus précisément pour les entreprises spécialisées dans les technologies propres ?

Ce secteur est gourmand en capitaux, car il nécessite de l’équipement spécialisé, des laboratoires, des stocks et une main-d’œuvre qualifiée. Cela dit, il existe des moyens stratégiques de mettre la main sur l’équipement et le personnel requis.

Les installations partagées permettent par exemple aux fondateurs et aux exploitants de disposer d’actifs sans avoir à en assumer la propriété. Je pense entre autres à Kingston Process Metallurgy, au Verschuren Centre et à RXN Hub. Chacun de ces acteurs propose des installations et des techniciens expérimentés permettant de développer à l’échelle et de valider les nouvelles technologies propres, et ce, dans différentes disciplines (extraction minière, métallurgie, chimie, biologie, etc.). Des capital-risqueurs comme SOSV mettent des laboratoires à la disposition des entreprises dans lesquelles ils investissent. Les installations peuvent être partagées jusqu’à ce que la jeune pousse soit passée à la vitesse supérieure. Posséder sa propre usine coûte cher et la mise au point du produit peut être complexe ; il vaut mieux s’en remettre à un industriel partenaire.

Quel est l’avenir des technologies propres ?

Bien soutenu, ce secteur peut contribuer à l’amélioration de la compétitivité du Canada sur la scène internationale. Nos entreprises peuvent jouer un rôle déterminant dans la commercialisation des solutions sur le marché intérieur. Un tremplin vers le marché international se dessine. Notre position de chef de file peut s’appuyer sur la diversité de nos ressources et sur l’abondance de spécialistes capables d’en tirer le meilleur parti.

Le Canada brille particulièrement dans six domaines : l’hydrogène ; la chimie verte (économie circulaire et valorisation des déchets) ; la capture, l’utilisation et le stockage du carbone ; l’eau ; le nucléaire (forts de nos procédés particulièrement sûrs et de cinq universités qui offrent des programmes d’études et de l’expertise dans ce domaine) ; le stockage d’énergie. À cela s’ajoutent nos travailleurs, notre savoir et nos grandes compétences, mis au service de la décarbonation de notre société.

Quand on parle de changements climatiques, le citoyen se sent souvent impuissant devant l’ampleur de la tâche, mais les humains ont montré à maintes reprises qu’ils étaient capables de grandes choses. Au début de la Deuxième Guerre mondiale, beaucoup pensaient que la Grande-Bretagne succomberait sous les coups d’un adversaire de taille et si dangereusement proche. Il n’en fut rien, grâce à la coalition de ses nombreux alliés – dont le Canada. Katherine Wilkinson, auteure et conférencière spécialiste des enjeux climatiques, a dit : « Quelle chance de vivre à une époque aussi cruciale ! » J’ajouterais : « Ne laissons pas passer cette chance. Les technologies propres nous offrent toutes sortes de possibilités de relever l’un des plus grands défis de tous les temps. »

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Cette entrevue a été modifiée pour des raisons de longueur et de clarté.

RBCx appuie certaines des sociétés novatrices et génératrices d’idées les plus audacieuses du Canada. Qu’il s’agisse de nos entreprises en démarrage, de nos investissements dans des sociétés partenaires ou de nos partenariats avec des sociétés novatrices de capital-risque à l’échelle du pays, nous faisons en sorte que vous puissiez tirer un avantage concurrentiel de notre expérience, de nos réseaux et de notre capital afin de susciter des changements durables. Parlez dès maintenant à un conseiller de RBCx pour en savoir plus sur la façon dont nous pouvons aider votre entreprise à croître.

Aux fins de détermination et de suivi des engagements en matière d’investissement pouvant être pris en compte dans la réalisation de cet objectif et d’information sur les progrès accomplis à cet égard par RBC, les solutions climatiques visent à inclure des produits et des services qui contribuent à atténuer les répercussions du changement climatique ou à appuyer la transition vers la carboneutralité. Bien que son approche puisse évoluer au fil du temps, RBC entend affecter en priorité des capitaux à des solutions qui permettront de réduire les émissions de GES au Canada et à l’échelle mondiale. Les engagements pris par RBC en matière d’investissement et susceptibles d’être pris en compte quant à l’atteinte de cet objectif peuvent également comprendre le soutien à des solutions ayant des résultats liés à la biodiversité, à la nature ou à l’adaptation, comme celles décrites dans le Cadre de finance durable RBC, entre autres. RBC aspire à atteindre cet objectif d’ici 2030 ; toutefois, les conditions du marché, entre autres facteurs, dont bon nombre échappent au contrôle de RBC et dont les effets peuvent être difficiles à prévoir, pourraient avoir une incidence sur sa capacité à investir des capitaux pour faire progresser les solutions climatiques au cours de cette période. Consultez les sections « Mise en garde » concernant les déclarations prospectives et « Avis important » concernant le présent rapport, aux pages 67 et 68 du Rapport climatique 2023 de RBC. Aux fins du suivi des progrès accomplis dans la réalisation de cet objectif, les engagements de RBC pris à compter de l’exercice 2022 en matière de placement admissibles sont inclus.
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