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Recontrez Karl Théard, Premier directeur général, Québec et provinces de l’Atlantique, Canada

Karl Theard RBCx

Décrivez-nous de façon simple en quoi consiste votre travail (c.-à-d., pour des gens de l’extérieur du secteur des technologies).

J’aide des entreprises de technologie en pleine croissance à obtenir le type de financement qui leur convient, et non un type de financement « traditionnel » assorti de nombreuses conditions. Je suis quelqu’un qui comprend bien ce que sont les entreprises en démarrage, et qui collabore avec leurs dirigeants et leurs investisseurs de façon à ce qu’elles puissent prendre de l’expansion.

Quels ont été les moments importants de votre carrière ?

À la BDC, j’ai fait partie de l’équipe qui a mis sur pied les services de crédit au secteur technologique . Cela a été une expérience déterminante. À ce moment, j’ai réalisé à quel point il est stimulant de collaborer avec des entreprises en plein essor, aux grandes ambitions. J’ai aussi constaté à quel point ces entreprises étaient mal servies, car les banques traditionnelles ne savaient tout simplement pas comment leur accorder du crédit. Nous avons dû élaborer, à partir de rien, une gamme de produits de financement adaptés à la situation et aux besoins particuliers des fondateurs d’entreprises technologiques. Cette expérience a donné le ton à tout ce qui a suivi. Depuis, mon engagement à soutenir l’économie de l’innovation n’a fait que s’accroître.

Quelles sont vos impressions sur l’investissement en technologie et en innovation au Canada ?

Il y a encore trop de sociétés de capitaux qui sont trop prudentes, ou qui attendent une confirmation provenant des États-Unis. Au Canada, nous devons faire preuve de plus d’assurance pour être des leaders, et ne pas nous contenter de suivre. Pour ce faire, nous devons agir avec assurance en offrant du financement dès le départ, en appuyant rapidement les idées ambitieuses et en étant prêts à prendre des risques calculés sans attendre une confirmation externe. Sans cette assurance, nous risquons de perdre nos meilleurs fondateurs au profit d’écosystèmes qui évoluent plus rapidement que le nôtre et qui misent gros. Au fil du temps, cette situation diminue notre capacité à bâtir et à conserver des entreprises technologiques d’envergure mondiale, et fait en sorte que le Canada reste constamment un suiveur, plutôt qu’un meneur.

À l’inverse, qu’est-ce qui vous réjouit, en ce qui a trait au secteur de la technologie et de l’innovation au Canada ?

L’écosystème se développe et évolue – de plus en plus d’exploitants deviennent des fondateurs, de plus en plus d’investisseurs spécialisés s’y intègrent, et le soutien à chaque étape est de plus en plus fort. Maintenant, nous faisons plus que créer des entreprises – nous créons une communauté d’innovation résiliente et autosuffisante. Ce changement réduit les obstacles au démarrage pour les nouveaux entrepreneurs – il y a plus de savoir à exploiter, plus de talents à embaucher, plus de capitaux et plus d’expertise sectorielle. À long terme, l’expérience et les résultats cumulés contribuent à créer un effet déclencheur qui accélère l’innovation et l’ambition à l’échelle du pays.

Pourquoi vous êtes-vous joint à RBCx ?

RBCx est au carrefour de l’innovation et de la force institutionnelle. Elle possède l’envergure de la plus grande banque au Canada ainsi qu’une plateforme spécialisée conçue pour les entreprises technologiques. De plus, elle peut offrir une structure de financement souple et adaptée aux besoins des fondateurs, soutenue par des gens possédant une connaissance approfondie de l’écosystème du capital-risque.

Si l’on vous invitait à participer à un balado, de quoi parleriez-vous ?

De la façon dont les fondateurs peuvent trouver le bon partenaire et des raisons pour lesquelles la relation doit aller bien au-delà de l’accès au capital. Les meilleurs partenaires agissent en tant qu’alliés stratégiques, comprennent votre modèle, anticipent vos besoins et ouvrent les bonnes portes au bon moment.

Quel est le sujet ou quelle est l’entreprise, dans le secteur technologique, qui vous intéresse particulièrement ces temps-ci ?

J’observe les entreprises qui repensent leur infrastructure opérationnelle, en particulier les outils qui permettent aux entreprises en pleine expansion d’évoluer avec plus de contrôle, de rapidité et de perspicacité. Des entreprises prêtes à innover intelligemment, au bénéfice des fondateurs. Je préfère ne pas nommer une entreprise en particulier. Cela vous convient-il ?

Que faites-vous dans vos temps libres ?

J’adore voyager. Qu’il s’agisse d’escapades d’un week-end ou de longs voyages, je cherche toujours à découvrir de nouveaux endroits, de nouvelles cuisines et de nouvelles cultures. Explorer le monde me dynamise et m’inspire.

Faites-nous part de vos recommandations (livre, émission, film ou balado, p. ex.).

  • Livre : Atomic Habits (Un rien peut tout changer), de James Clear – un rappel simple, mais efficace, que de petits changements aboutissent à de grands résultats.
  • Émission : J’aime les séries dramatiques de qualité, comme House of Cards, Billions et Breaking Bad, mais lorsque j’ai envie de quelque chose de plus léger, je préfère les comédies ou les courtes séries bien scénarisées, qui m’aident à décompresser. Mais il y en a une telle quantité que le choix est difficile.
  • Balado : Acquired – la qualité de la recherche qui a été réalisée pour présenter les entreprises les plus emblématiques du monde est inégalée.
  • Outil : Votre force dépend de celle de votre réseau. Je prends toujours le temps de le cultiver, car souvent, les bonnes occasions proviennent des relations dans lesquelles vous avez investi.

Où les gens peuvent-ils vous joindre ?

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